AMAP Les Paniers de la Pierre aux Fées

Vous avez été nombreux à répondre à notre demande de "petites mains" pour le jardin : un grand merci à vous !

Munis de chapeaux, de gants et armés de bonne volonté et d'enthousiasme, aucun travail n'a pu éteindre votre bonne humeur et vos rires !

Que ce soit en plein champ ou dans les serres, l'ardeur du soleil n'a pas calmé la vôtre ! Les mauvaises herbes des choux-raves, des céleris et des fenouils ont été extirpées et les gourmands des tomates supprimés. 

Prédateurs naturels des pucerons, coccinelles et oeillets d'inde protègent les cultures

Que dire du petit-déjeuner copieux offert par Frieda en milieu de matinée… ?

Hum… Tout le monde l'attend : temps de repos apprécié, mais aussi moment privilégié pour faire de nouvelles connaissances ou en retrouver d'anciennes !

Prochaine aide au jardin : samedi 20 juin 2015

La feuille de chou nouvelle est arrivée !

J'ai testé le chou braisé à la coriandre, proposé par le site de l'Atelier des Chefs, et toute la famille, même les enfants, ont adoré (les photos ont été prises pendant la réalisation de ce plat). Je ne saurais trop vous conseiller d'essayer cette recette. La coriandre se marie merveilleusement bien avec le chou, les carottes et l'oignon. 

Ingrédients pour 6 personnes:

• 2 Choux verts (choux cabus)
• 2 carottes
• 1 oignon
• 200 g ou plus de lardons
• 20 g de beurre
• sel, poivre
• coriandre

Cuisson : 50 mn

Préchauffer le four à 180° C.

Eplucher les carottes et l'oignon et les tailler en petits dés. Couper le lard en lardons. Emincer finement les choux et ciseler la coriandre.

Faire suer l'oignon, les carottes et les lardons dans le beurre. 

Ajouter le chou et assaisonner. Verser ensuite 10 cl d'eau, couvrir et enfourner pendant 45 minutes (ou cuire dans la cocotte sur la plaque). Vérifier le tout à mi-cuisson et ajouter de l'eau si nécessaire. 

Ajouter la coriandre en fin de cuisson et servir.

Causé par les aléas climatiques ou de cyniques spéculations boursières sur les matières premières, ou parce qu'on leur a vendu des semences OGM qui entraînent l'achat de pesticides coûteux, bien des familles qui avaient géré leur micro-entreprise de génération en génération doivent vendre leur patrimoine pour rembourser leurs créanciers, et n'ont alors d'autre perspective que de rejoindre les bidonvilles, ou d'émigrer.

Ailleurs, les petits paysans luttent contre l'expropriation par des multinationales qui convoitent les terres pour y déployer leur production à grande échelle, menaçant si nécessaire les quelques syndicalistes qui osent se défendre. Des milices paramilitaires ont même assassiné certains d'entre eux, comme le 17 avril 1996 justement, où 19 paysans brésiliens furent tués par des mercenaires à la solde de grands propriétaires.

Depuis, les titres de journaux défilent :

Des villages sénégalais piétinés par l'agrobusiness ¹

Spoliés de leurs terres, les Bunong du Cambodge résistent ²

Des paysans paraguayens prêts à mourir pour leur terre ³

Terres si tentantes au Brésil ⁴

Etc.

Même si nous avons la chance d'habiter une partie relativement privilégiée de la planète, il est facile de constater que les petits paysans d'Europe font face aux mêmes problématiques que leurs collègues d'ailleurs (toutes proportions gardées, de nombreuses exploitations agricoles disparaîssent chaque année en Europe).

La bonne nouvelle face à tant d'injustice, c'est que nous, les Amapiens, représentons une partie de la solution !

Par nos choix de consom'action, nous évitons de cautionner l'agro-industrie et nous sommes toujours plus nombreux à démontrer qu'une agriculture de proximité est possible. Nous pouvons donc nous montrer solidaires de cette lutte mondiale, notamment en en parlant autour de nous.

Rappelons enfin que La Pierre aux Fées soutient l'association Terre de Liens, qui aide de jeunes paysans de France à trouver des terres pour démarrer.

Participons à la vie de notre AMAP et montrons à tous qu'entre la terre et la vie, il n'y a pas à choisir : chacun a droit aux deux !

¹ Michaël Rodriguez, Fédération genevoise de coopération, Le Courrier de Genève, 29.3.2014

² Sandra Titi-Fontaine, Le Courrier de Genève, 14.3.2014

³ Maurice Lemoine, Fédération genevoise de coopération, Le Courrier de Genève, 16.4.2014

⁴ Juliette Müller, Terre des Hommes, Le Courrier de Genève, 10.3.2014

Le jour se lève quand Ollivier et Martine commencent à installer la buvette au marché de Reignier. Le ciel est sans nuages et s'éclaire de plus en plus. La journée est pleine de promesses.

Les gâteaux confectionnés par les adhérent(e)s disposés sur des assiettes, la cafetière mise sous tension, le vin chaud dans des thermos, le jus de pomme fraîchement pressé par Jean-Pierre, et d'autres boissons sont prêts pour accueillir les premiers clients, qui ne tardent pas à affluer : un gobelet d'une boisson chaude n'est pas de trop, car si le ciel est clair, il fait froid !

Tout au long de la matinée, gâteaux et boissons sont vendus. Géraldine, Michèle, Valérie et Annemarie viennent prendre le relais d'Ollivier et Martine.

Quand arrive l'heure de l'apéritif : kirs, vins chauds, bières et autres boissons sont à l'honneur. Le reste des gâteaux, moins tentants à cette heure de la journée, sont détrônés par chips et cacahuètes.

Le marché se termine, les marchands ferment boutique et il nous faut faire de même. Nettoyage, rangement occupent les derniers moments et Jean-Pierre, venu rechercher le bidon de jus de pommes (il en reste peu), aide pour fermer la buvette.

Le bilan de cette matinée, tous frais déduits, est positif et l'argent récolté va permettre de redonner une très légère rondeur à une caisse qui commençait à devenir anémique.

Merci à toutes celles et ceux qui ont apporté leur aide, d'une façon ou d'une autre, pour que cette "matinée buvette" se déroule au mieux. La prochaine buvette aura lieu le 29 août prochain… mais nous avons le temps d'en reparler.

L'Amap sera présente à la buvette du marché de Reignier, le 7 mars prochain. Nous faisons appel à tous pour confectionner de délicieux gâteaux qui seront vendus à cette occasion. 

Apportez-les à la dernière distribution : le 27 février. Ils seront congelés jusqu'au 7 mars 2015.

Une idée de recette ? Voici celle des canelés bordelais qui a eu un vif succès au cours du vin chaud du 9 janvier dernier à Bonneville. Ils se congèlent sans aucun problème.

Histoire du canelé :

Le canelé serait apparu à Bordeaux au XVIIIe siècle, étroitement lié à la vie économique de ce port : la vanille et le sucre de canne arrivent par bateaux et les jaunes d’œufs sont en excédent, car on se sert des blancs montés en neige pour filtrer le vin.

Le canelé disparaît au XIXe siècle pour réapparaître au XXe siècle. Ayant habité à Bordeaux pendant les années 60, je n’ai jamais vu de canelé dans les vitrines des pâtissiers. Un pâtissier inconnu remet ce gâteau à la mode en y ajoutant du rhum. En 1985, une confrérie du canelé de Bordeaux est créée et supprime le deuxième « n » du nom afin de mieux affirmer son identité. L’appellation canelé devient une marque collective déposée à l’Institut national de la propriété industrielle par la Confrérie. Dix ans après le dépôt de l’appellation,  plus de 800 fabricants de canelés sont dénombrés en Aquitaine. A l’heure actuelle, le canelé est fabriqué dans la France entière.

Recette pour moules en silicone

Environ 20 canelés

Ingrédients :

1 litre de lait 
2 gousses de vanille 
500 g de sucre glace 
4 œufs entiers 
4 jaunes d'œufs 
200 g de farine 
100 g de beurre 
30 g de rhum (8 cuillères à soupe)

Préparation :

Porter le lait à ébullition, ajouter les gousses de vanille fendues en deux. Laisser infuser et refroidir. 

Blanchir le sucre glace avec les œufs entiers et les jaunes. Ajouter la farine tamisée et mélanger. Ajouter le lait, le beurre fondu refroidi, puis le rhum. Mélanger. 

Laisser reposer 1 nuit au frais. Le lendemain, mélanger l'appareil et le verser dans les moules à cannelés. 

Cuire au four à 180° C pendant 1 h 10 environ. Au terme de la cuisson, laisser refroidir légèrement avant de démouler.